Semiocast — LinkedIn : du marketing social au social selling intelligent
Paris, France — 23 octobre 2017 — Une étude menée par Semiocast sur 20 000 profils publics a mis en exergue l’enjeu que représente LinkedIn pour le marketing et la communication B2B. Semiocast publie cette étude pour que les directions marketing puissent objectiver la qualité de leur stratégie sur le réseau social.
Les indicateurs fournis par l’étude ont été construits sur la base d’un échantillon aléatoire sur le monde entier. L’étude apporte pour la première fois une image précise, indépendante, des utilisateurs de LinkedIn, réseau social appartenant désormais à Microsoft et qui regroupe plus de 500 millions de professionnels. Elle s’attache également à qualifier de manière statistique l’impact des partages et des actions menées par ces professionnels dans le cadre de ce qu’on appelle communémement le « Social Selling ».
« Le Social Selling est un enjeu majeur de tous nos clients en B2B qui sont aujourd’hui en train de repositionner leur stratégie de développement commercial et marketing. Les réseaux sociaux deviennent le principal lieu du relationnel avec les clients, permettant de mieux les connaître et de susciter davantage d’échanges » estime Paul Guyot, Président de Semiocast. « Aujourd’hui LinkedIn regroupe des professionnels à tous niveaux d’expérience, y compris sur les cibles que nos clients attendent le moins, telles que les administrateurs de société cotées ».
Historiquement Linkedin est massivement utilisé aux Etat-Unis et demeure bien implanté en Europe où 17% de la population est connectée. L’Inde est le deuxième pays en nombre d’utilisateurs et la France figure 6ème ex-aequo avec le Canada. LinkedIn est interdit en Russie depuis près d’un an, mais les trois autres BRIC représentent un fort potentiel de croissance grâce notamment à un accès à internet de plus en plus facilité.
Plus de 99% des profils sont écrits en une seule langue et l’anglais reste prédominant (deux tiers des comptes créés). LinkedIn devient un canal privilégié pour les connexions entre profils internationaux : 30% des profils actifs obtiennent des likes auprès de membres provenant d’au moins deux pays différents.
Des métriques pour mobiliser les équipes en interne
Les collaborateurs constituent le premier maillon de la communauté d’entreprise. Lors du partage de contenus, ils deviennent ambassadeurs de la stratégie à mener. Pour accompagner la mobilisation des équipes en interne, Semiocast a construit un référentiel pour optimiser sa présence sur ce canal.
« Le diagnostic est la première question opérationnelle, et lorsqu’ils nous contactent, nos clients n’ont souvent pas de métrique objective pour mesurer la qualité de leurs actions » constate Romain Doré, Data Research Manager et un des auteurs de l’étude. « Nous avons voulu, avec cette étude, définir un référentiel précis et objectif de ce qui fait les meilleurs profils sur LinkedIn. Par exemple, le top 1% a 1 000 connexions ou plus ».
Ainsi pour chaque indicateur clef, l’étude a précisé le niveau à atteindre pour intégrer le top 1% des membres LinkedIn. En termes de performance sociale, le top 1% génère 4 likes ou commentaires en moyenne sur toutes leurs publications.
Des bonnes pratiques pour la stratégie de communication
À l’instar d’autres réseaux sociaux, LinkedIn utilise un algorithme pour déterminer ce qui est présenté aux membres lorsqu’ils se connectent sur le site ou ouvrent l’application mobile. L’étude, en objectivant la performance en termes d’engagement des partages des membres, révèle les bonnes pratiques — par rapport à cet algorithme — pour créer un social selling plus percutant.
L’un des grands enseignements de cette étude est que LinkedIn favorise ceux qui publient modérément, c’est à-dire une à deux fois par mois. Ils sont seulement 0,5% sur le réseau social a partager à cette fréquence. Les membres qui publient plus fréquemment proposent un contenu axé sur la promotion de leur société qui génère moins d’intérêt. Les modérés privilégient les publications plus qualitatives, souvent axées sur des analyses de leur secteur d’activité.
Pour les trois quart des utilisateurs qui partagent sur LinkedIn, le contenu avec image génère plus d’engagement que les autres types de contenu. La vidéo semble moins virale : l’arrivée récente des vidéos natives pourrait augmenter l’engagement sur ce type de contenu si LinkedIn, à l’instar de Facebook, adapte son algorithme pour favoriser les vidéos.